top of page

25 éléments trouvés pour «  »

  • La Fondation Maison Colin Seguin octroie une subvention à l'association Miraceti.

    Soutien à MIRACETI : la Fondation Maison Colin Seguin se jette elle aussi à l’eau. La Fondation Maison Colin Seguin, a remis un chèque de 5000 euros a Miraceti , une association qui qui a pour objectif de développer la connaissance et la préservation des cétacés. D epuis 2022, la Fondation Maison Colin Seguin soutient MIRACETI, une association de loi 1901 œuvrant pour l’étude et la protection des cétacés en Méditerranée, à laquelle elle a octroyé une aide de 5000 euros pour organiser un évènement en octobre 2022 : la 3ème Rencontres Humains & Cétacés. Mira Ceti, appelée également “la merveilleuse de la baleine”, est une des étoiles de la constellation de la baleine. Mira signifie admirer et Ceti, génitif de cetus, signifie cétacé. C’est aussi le nom d’une association d’intérêt général soutenue par la Fondation Maison Colin Seguin. Trois associations historiques en une Celle-ci est née, en juin 2020, de la fusion de 3 acteurs historiques œuvrant ensemble depuis plusieurs dizaines d’années pour la protection des cétacés en Méditerranée : le Groupe d’Etude des Cétacés de Méditerranée (GECM) Créé en 1991 dans le but de fournir les données et les arguments scientifiques nécessaires à la connaissance et à la protection des cétacés de Méditerrané, celui-ci organisait depuis cette date des campagnes d’étude des Grands dauphins et des dauphins de Risso en Corse et sur les côtes de Provence. Il se chargeait également de la coordination du Réseau National Échouage sur la façade méditerranéenne. le Groupement d’Intérêt scientifique pour les Mammifères Maris de Méditerranée et leur environnement (GIS3M) Créé en 2007 avec l’appui du Parc national de Port-Cros, animateur de la partie française du Sanctuaire Pelagos, son objectif était de favoriser la connaissance et la synergie des compétences sur les mammifères marins de Méditerranée, en facilitant notamment la mise en œuvre de projets pluridisciplinaires et de collaborations entre les différents acteurs. Le GIS3M fédérait depuis sa création la majorité des acteurs travaillant dans l’étude et la conservation des cétacés en Méditerranée et avait développé de nombreux partenariats nationaux et internationaux, le Sanctuaire Pelagos, le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, l’Agence Française pour la Biodiversité, etc.   Souffleurs d’Ecume Souffleurs d’Ecume était une association dont le principal objectif était le maintien des populations de cétacés de Méditerranée dans un état de conservation favorable. Privilégiant une démarche scientifique et de concertation, elle développait des travaux axés autour des interactions entre les activités humaines et l’écosystème et accompagnait la mise en œuvre de mesures concrètes de limitation de l’impact des activités humaines sur les cétacés. La plupart des missions de l’association étaient menées dans le cadre des activités du Sanctuaire Pelagos (accord franco-italo-monégasque) et en partenariat avec l’ACCOBAMS (Accord sur la Conservation des Cétacés de la Mer Noire, de la Méditerranée et de la zone Atlantique adjacente). Un acteur incontournable de la protection des mammifères marins en mer Méditerranée Aujourd’hui MIRACETI bénéficie de l’expérience et des compétences de chacune de ces trois entités historiques. Cette union lui confère une expertise approfondie et pluridisciplinaire dans l’étude et la conservation des cétacés.  Lien vers vidéo de présentation de MIRACETI : https://youtu.be/9oY05Lbwl84 Parmi ses (nombreuses) actions (Voir ICI), l’une d’elles consiste à organiser régulièrement, durant une journée entière, les désormais très prisées « Rencontres Humains & Cétacés ». Durant celles-ci, les équipes de MIRACETI réunissent les sciences et les citoyens autour d’un même enjeu afin de progresser dans la sauvegarde des cétacés de Méditerranée. Cette journée est rythmée par des conférences, des expositions, des ateliers et des animations de stands, et permet aux différents publics de se rencontrer, d’échanger et de débattre autour de la préservation des cétacés. Sollicitée début 2022 pour financer l’organisation de la 3ème édition de ces rencontres, la Fondation Maison Colin Seguin a octroyé à MIRACETI une aide de 5 000 euros.

  • La Fondation Maison Colin Seguin octroie une subvention à l'association Active 71..

    La Fondation Maison Colin Seguin soutient Active 71. La Fondation Maison Colin Seguin, a remis un chèque de 12000 euros a Active 71, une association qui qui accompagne l'émergence, la création et le développement de projets d'Économie Sociale et Solidaire.

  • Témoignage de Matthieu Kliting, directeur de l'Ecole polaire, sur la fondation MCS

    L'Ecole Polaire : un apprentissage pour tous soutenu par la Fondation Maison Colin Seguin La Fondation Maison Colin Seguin était à La Rochelle en Septembre 2022 pour remettre un chèque de 10 000 euros à l'association Le Français, témoin des pôles . ​ ​ Rencontre avec Matthieu Klitting, Directeur de l’Ecole Polaire Parlez-nous du projet « Le Français, témoin des pôles » ? Le Français, témoin des pôles est un fonds de dotation créé en février 2020. Le Fonds de dotation Le Français, témoin des pôles a pour objet, dans un but non lucratif, d’organiser et/ou de soutenir toute action à caractère d’intérêt général en faveur de la protection de l'environnement, de la lutte contre le réchauffement climatique, de l’amélioration des pratiques afin de réduire au maximum l’empreinte carbone. Il réalise et soutient des actions de sensibilisation portant sur la beauté et la fragilité des pôles dans un contexte de réchauffement climatique. Le Fonds veillera notamment à sensibiliser le grand public et en particulier les jeunes, les tiers et les pouvoirs publics aux enjeux climatiques actuels. Aujourd’hui le Fonds de dotation compte 3 salariés : une Responsable partenariats, une Responsable communication et un Directeur. Les 3 salariés ont également le rôle d’animateur de l’École polaire. Le Conseil d’Administration est composé de 7 bénévoles, experts des régions polaires. ​ Quels sont vos objectifs ? Vos actions ? A qui vous adressez-vous ? L’École Polaire du Français, témoin des pôles, sensibilise les jeunes au dérèglement climatique via la beauté et la fragilité des pôles. Lors de différentes escales sur la côte atlantique française, des jeunes sont accueillis gratuitement à bord d’un trois-mâts de tradition, pour des ateliers d’une demi-journée à une journée sur les régions polaires, leur importance et leur rôle dans le climat (expériences scientifiques, jeux, photos, vidéos, débats, solutions écologiques, fresque mentale polaire). "À terre", nous co-construisons des projets sur l'année avec des établissements scolaires : défis écologiques à l'échelle d'une classe, enquêtes sur le dérèglement climatique menées par des élèves, évènements, interventions et conférences de spécialistes des régions polaires et du climat dans les classes. Ces partenariats se déroulent dans toute la France (en 2021 à Paris, La Rochelle et Perpignan). Nous accordons la priorité aux publics en situation défavorisée : REP et REP+ (Réseau d'Éducation Prioritaire), SEGPA (Section d'Enseignement Général et Professionnel Adapté), classe langage (trouble DYS), allophone (nouveaux arrivants en apprentissage du français). Notre objectif est de sensibiliser gratuitement 7 000 jeunes sur l’année 2022/2023 en accordant la priorité aux jeunes publics en situation défavorisée afin qu’ils représentent au minimum 35% des classes accueillies à bord via : • Les ateliers de l’École Polaire lors de 8 escales avec nos trois-mâts de tradition partenaires. • 6 partenariats scolaires « à terre », avec l’accompagnement de jeunes enquêteurs sur les régions polaires et le climat, des rencontres avec des spécialistes polaires, un évènement de partage des enquêtes inter-établissements, des conférences… ​ Quels sont vos moyens de financement ? Nos financements proviennent de soutiens de mécènes. ​ Quelles valeurs défendez-vous ? Nous défendons l’accès à la connaissance sur le climat pour tous. C’est pourquoi nos ateliers sont proposés gratuitement aux établissements scolaires et en priorité aux publics en situation défavorisée : REP et REP+ (Réseau d'Éducation Prioritaire), SEGPA (Section d'Enseignement Général et Professionnel Adapté), classe langage (trouble DYS), allophone (nouveaux arrivants en apprentissage du français). ​ Nous proposons des activités axées sur l’émerveillement, l’interaction et la prise de conscience. Notre rôle n’est pas de culpabiliser mais de donner les clés de compréhension et outils face au dérèglement climatique. Plutôt qu’une salle de classe nous avons fait le choix de proposer nos ateliers à bord de trois-mâts itinérants, lieux propices à l’imaginaire et à l’émerveillement. Notre atelier est également construit autour de photos, vidéos, sons, expériences scientifiques, débats et jeux. Comment avez-vous connu la fondation Maison Colin Seguin ? Nous avons connu la fondation Maison Colin Seguin via des recherches internet. ​ Quelles ont été vos démarches pour obtenir une subvention ? Nous avons contacté les entreprises qui sont en accord avec notre vision et raison d’être. Nous cherchons à développer de véritables relations à double sens avec nos mécènes afin que chacun apporte à l’autre une véritable compétence et expertise durable. Quand avez-vous fait la demande et à quel moment avez-vous reçu les fonds ? Nous avons fait la demande en avril et reçu les fonds en septembre. Qu’allez-vous accomplir avec la subvention ? La subvention va nous permettre de poursuivre nos actions de sensibilisation à la transition climatique auprès des scolaires. Nous prévoyons de sensibiliser 7 000 élèves par an dont au moins 35% des classes reçues à bord issues de dispositifs d’inclusion (Réseau d’Éducation Prioritaire, Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté, classes de type DYS, classes Allophones…). ​ Quel lien envisagez-vous entre votre organisation et la fondation Maison Colin Seguin ? Nous souhaitons développer un partenariat durable avec de véritables échanges constructifs. Nous sommes convaincus des enseignements que la fondation Colin Seguin peut nous apporter. Leurs expertises sont de véritables moteurs pour la construction de nos ateliers. Inversement, nous espérons apporter à la fondation Maison Colin Seguin une vision sur le climat, l’éducation et le développement d’une société durable. ​ Conseilleriez-vous à d’autres associations de contacter la fondation et pourquoi ? Oui, nous conseillons à d’autres associations de contacter la fondation, elle est un véritable soutien dans le cadre de leur développement. Matthieu Klitting, Directeur de l’Ecole Polaire

  • La Fondation Maison Colin Seguin octroie une subvention pour soutenir l'association Les Enfants de la Balle.

    Pourquoi la Fondation Maison Colin Seguin soutient Les Enfants de la Balle ? La Fondation Maison Colin Seguin, a r emis un chèque de 15 000 e uros aux Enfants de la Balle , une association aux côtés des enfants en situation de handicap. E n cinq ans d’existence, cette association des Hauts de France a changé la vie de dizaines d’enfants en situation de handicap, en les incluant socialement par le sport, grâce à des clubs sportifs qui ont bien voulu jouer le jeu avec elle. Forte de ses succès, elle propose son savoir-faire aux organisations des autres régions françaises. La Fondation Maison Colin la soutient financièrement, matériellement et humainement depuis 2021. Parlez-nous un peu des Enfants de la Balle… L’association a été fondée par des parents et grands-parents d’enfants en situation de handicap, dans les Hauts de France. Elle y est d’ailleurs basée. Vivre avec le handicap, aujourd’hui, c’est encore un parcours du combattant. Plutôt que de baisser les bras et se résigner à voir des enfants exclus en raison de leur « différence », ils ont pris leur bâton de pèlerin, se sont regroupés, ont démarché des clubs, formés des éducateurs, acquis un savoir-faire en la matière qu’ils ont partagé, et ainsi de suite. Aujourd’hui, l’association repose essentiellement sur ses bénévoles et le travail de Margot Debaisieux, notre jeune salariée permanente, AVS de formation. Vous-même êtes bénévole, alors ? Tout à fait. Cela fait un peu plus d’une année que j’ai rejoint l’association. Son président, Etienne Delhaize, est un ami d’enfance. Je connais depuis longtemps l’histoire de son petit-fils, Lucien, qui l’a amené à fonder l’association avec Virginie Prelle, la vice-présidente de l’association, mère d’une fille elle aussi en situation de handicap, Flora. Au début, je me tenais à bonne distance. Le monde du handicap me faisait un peu peur. Et puis, à force de les fréquenter l’un et l’autre, j’ai sauté le pas. Et je me suis fait happer par l’énergie et la joie de toutes celles et tous ceux qui composent l’association ou gravitent autour. Depuis, je donne volontiers beaucoup de mon temps. Comment incluez-vous concrètement les enfants en situation de handicap ? Le moyen que l’on a trouvé, c’est le sport, les activités sportives hebdomadaires collectives. Nous concluons des partenariats avec des clubs sportifs que l’on fait profiter de notre expérience et de notre savoir-faire en formant des adultes référents. Concrètement, l’enfant en situation de handicap n’évolue pas seul dans le club qui accepte de l’accueillir. Il est accompagné par un adulte référent (ce peut-être un parent, un éducateur bénévole du club, un ancien sportif…). Chaque semaine, cet adulte se rend avec lui à son heure de cours et il l’accompagne, comme un AESH à l’école. Avant cela, nous veillons à que le niveau de handicap de l’enfant soit compatible avec la pratique sportive et les éventuelles contraintes du club. Nous veillons aussi à ce que les proches - en général la famille de l’enfant - soient averties et dans une bonne disposition d’esprit. Pour que tout le monde soit gagnant : le club, les autres enfants du club, l’enfant en situation de handicap, ses proches. Les « autres enfants du club » ? Les autres enfants du club, ce sont ceux qui ne sont pas porteurs de handicap, qui étaient déjà là avant la mise en place du partenariat. Parfois, les parents de ces derniers et - plus rarement – les responsables de clubs craignent que ceux-ci soient freinés dans leurs progrès par la présence d’un enfant en situation de handicap. D’où une certaine réticence quelques fois. L’expérience a au contraire prouvé qu’ils développent des compétences recherchées de nos jours, notamment par les entreprises : des capacités d’adaptation et d’attention nécessaires à la pratique d’un sport ; de l’empathie ; de meilleures capacités d’écoute et de compréhension de l’autre ; une grande tolérance. Quand on a compris ça, on a compris beaucoup de choses. Pourquoi cibler la Bourgogne Franche-Comté ? Pour au moins deux raisons. La première, c’est que l’un des historiques de l’aventure est Christophe Bordat, ancien gardien de l’UFM (Union football Mâcon), responsable à l’Angers Sporting Club de l’Ouest, une équipe de Ligue 1. Celui-ci vit actuellement en Saône-et-Loire, plus exactement du côté de La Chapelle-de-Guinchay. C’est une tête de pont précieuse, qui nous a permis de conclure un partenariat avec cette commune et d’autres clubs. La seconde, c’est que nous avons un autre allié précieux sur votre territoire : la Maison Colin Seguin et la fondation qu’elle a créée en 2021. Celle-ci ne se contente pas de subventionner Les Enfants de la Balle, elle est quotidiennement à nos côtés pour nous aider. En mobilisant les salariés du groupe dont elle est l’incarnation et en nous mettant en relation avec des clubs sportifs avec qui elle a déjà noué des liens. Que doivent faire les personnes ou clubs sportifs qui voudraient faire un bout de chemin avec vous ? Ils peuvent prendre contact avec moi à l’adresse suivante : loic@lesenfantsdelaballe.org ou nous retourner une brochure réalisée exprès pour eux (télécharger ICI ). S’ils souhaitent voir ce que l’on fait avant de franchir le pas, une vidéo de présentation est à leur disposition sur notre site (visionner ICI ). Loic Leurent, bénévole de l'association

  • La Fondation Maison Colin Seguin octroie une subvention pour soutenir l'association Un Rêve d'Abeilles.

    La Fondation Maison Colin Seguin soutient Un Rêve d'Abeilles La Fondation Maison Colin Seguin, a remis un chèque de 5000 euros à Un Rêve d'Abeilles , une association qui participe à la protection des abeilles et de tous les pollinisateurs en faisant connaître l'univers des abeilles par des activités adaptées à tous et notamment aux jeunes générations. ​ ​ Qui est Un Rêve d'Abeilles ? ​ Accéléré par le dérèglement climatique, le déclin des pollinisateurs met en danger l’ensemble de la biodiversité et pourrait avoir de graves répercussions sur notre agriculture. En Chine, par exemple, leur quasi-disparition a entraîné des conséquences effroyables : les fermiers récoltent manuellement le pollen de fleurs mâles avant de le déposer sur les fleurs femelles à l'aide de brosses et de pinceaux. Autrement dit, ce sont les humains qui doivent désormais accomplir le travail auparavant assuré par les abeilles. Sensibilisée à cette question par l’association Un Rêve d'Abeilles, la Fondation Maison Colin Seguin a décidé de soutenir financièrement les actions de cette dernière. Depuis plusieurs années déjà, Un Rêve d’Abeilles participe à la protection des abeilles et de tous les pollinisateurs en faisant connaître l'univers des abeilles par des activités adaptées à tous et notamment aux jeunes générations. Ateliers en famille, sorties scolaires, séminaires professionnels …. Celle-ci propose en effet un large format d’animations pour vous faire découvrir l’ apiculture et l’univers des pollinisateurs. Pour sensibiliser tout un chacun, elle se charge même de la mise en place et d’un entretien régulier des ruches sur différentes sites (entreprises, écoles, collectivités) si les lieux le permettent, et sinon recueille sur son terrain la ruche que vous parrainez.

  • La Fondation Maison Colin Seguin octroie une subvention pour soutenir l'association ADO.

    La Fondation Maison Colin Seguin soutient ADO La Fondation Maison Colin Seguin, a remis un chèque de 10 000 euros à ADO , une association reconnue d'utilité publique, qui agit depuis plus de 75 ans au profit du personnel militaire et civil de la défense, et plus particulièrement des jeunes orphelins. ​

  • La Fondation Maison Colin Seguin octroie une subvention pour soutenir l'association Bois Gourmand du Chalonnais.

    Pour donner corps à la notion abstraite de «vivre-ensemble», la Fondation Maison Colin Seguin subventionne le Bois Gourmand du Chalonnais. La Fondation Maison Colin Seguin, a remis un chèque de 5000 euros à l'ass ociation Bois Gourmand du Chalonnais . Elle à pour objectif de lutter contre le changement climatique et de ramener la biodiversité végétale en ville. A l’automne 2022, a Fondation Maison Colin Seguin a octroyé une subvention de 5 000 euros au Bois Gourmand du Chalonnais, une association œuvrant à la création d’un jardin-forêt au sein de la maison des associations de Chalon-sur-Saône, l’Espace Jean Zay. Selon les membres de de l’association, c’est le 13 novembre 2018 que l’idée de créer un « bois gourmand » dans le Chalonnais est née. Au cours de l’une de ces conférences organisées le deuxième mardi de chaque mois par l’Association chalonnaise pour la Transition Ecologique (ACTE) , plus connues sous le nom de « mardis alternatifs ». ​ Ce jour-là, ACTE avait reçu Fabrice Desjours , créateur de la Forêt Gourmande à Diconne (71) . Fort d’une expérience concluante en ce domaine, celui-ci avait enthousiasmé les participants. Tant et si bien que nombre d’entre eux avaient dans les jours suivants décidé de créer un groupe dédié à un projet chalonnais de « jardin-forêt », c’est-à-dire un écosystème cultivé, combinant les principes de la permaculture et de l’agroforesterie, permettant de transformer n’importe quel bout de terrain, quelle que soit sa taille, en jardin comestible luxuriant, esthétique et durable. ​ Obstination et suite dans le s idées ​ Ce groupe de travail mis sur pied, ses membres, de plus en plus nombreux, sont partis à la recherche d’un terrain non pollué, facilement accessible à la population, ceci pour engager un travail partenarial avec les futurs usagers de ce jardin-forêt en vue de leur implication. Une quête semée d’embuches et d’obstacle. L’enthousiasme des participants, qui aurait pu retomber ou s’émousser au contact des formulaires administratifs à la française, s’est au contraire renforcé petit à petit. Ainsi, malgré les (nombreuses) déconvenues et contretemps, le projet s’est-il consolidé. ​ Ce n’est toutefois qu’en octobre 2020 que celui-ci a connu une accélération décisive : lorsque la ville de Chalon-sur-Saône a finalement proposé, pour aider à la création le jardin-forêt tant souhaité, le terrain situé autour de la Maison des Associations à l’Espace Jean Zay , d’une superficie de 3900 m². Deux mois plus tard, une association entièrement dédiée à sa réalisation et indépendante d’ACTE, le Bois Gourmand du Chalonnais , est née pour le porter sur les fonts baptismaux, entièrement composée de bénévoles qui ne comptent ni leur temps ni leur énergie. ​ Un projet qui devient réalité ​ Grâce à eux, ce projet devient désormais réalité. Il rassemble les jeunes élèves de nombreuses écoles primaires chalonnaises, leurs parents, mais aussi les habitants du quartier prioritaire au sein duquel il se déploie : les Prés Saint-Jean. Autour de lui, des personnes qui ne se côtoyaient pas ou peu se rencontrent désormais, se découvrent, apprennent et travaillent ensemble. ​ Depuis 2022, Le Bois Gourmand du Chalonnais peut désormais compter, pour l’acquisition de nouvelles essences d’arbres et le lancement d’ateliers, sur le concours financier de la Fondation Maison Colin Seguin. Celle-ci, qui soutient par ailleurs d’autres associations chalonnaises telles qu’Active 71 et l’ASTI , lui a octroyé une subvention de 5 000 euros. Une somme qui permettra, entre autres, l’acquisition de nouvelles essences d’arbres. ​ Séduits par ce projet vertueux, qui non seulement crée localement une dynamique éco-citoyenne, mais permet aussi de valoriser des pratiques respectueuses de la biodiversité et de donner corps à la notion un peu abstraite de « vivre-ensemble, en réunissant concrètement des groupes sociaux qui ne se rencontreraient pas forcément sinon, les membres du conseil de l’administration ont unanimement fait le choix de participer à cette aventure humaine et écologique.

  • La Fondation Maison Colin Seguin octroie une subvention pour l'association Réseaux des Semences Paysannes.

    La Fondation Maison Colin Seguin soutient Les Semences Paysannes La Fondation Maison Colin Seguin, a remis un chèque de 2500 euros au Réseau des Semences Paysannes , une association qui anime un mouvement de collectifs ancrés dans les territoires qui renouvellent, diffusent et défendent les semences paysannes, ainsi que les savoir-faire et connaissances associées. ​

  • Témoignage de l' ASTI 71 sur la fondation MCS

    Engagement pour la planète: La Fondation soutient '1 déchet par jour' dans sa mission écologique ​ Vanessa MENDEZ, Membre du comité de la Fondation Maison Colin Seguin, a remis un chèque de 7 000 euros à 1 déchet par jour . ​ ❓ Quel est le projet ? ​ Cette association promeut et défend la propreté, le respect de l'environnement et le civisme. Pour ce faire, elle sensibilise les scolaires et les entreprises au développement durable, elle agit en organisant des ramassages de déchets sauvages grand public et de grande envergure. Enfin, elle fait de la prévention en accompagnant les commerces à mettre en place des collectes mutualisées. Le projet vise à réduire les pollutions domestiques à Marseille et en mer Méditerranée. Pour ce faire, l'association envisage d’organiser, sur 2 ans, des campagnes de sensibilisation auprès du jeune public marseillais sur l'impact des déchets sur la biodiversité, notre santé et notre alimentation. Ils apprennent ainsi par le ramassage de déchets, les consignes de tri et l'impact de la pollution sur l'environnement. Les enfants, qui sont les citoyens de demain, sont un maillon important afin de faire évoluer nos mentalités et habitudes alimentaires de consommation. Le projet s'adresse aux enfants de 5 à 18 ans. ❓ A quoi sert la subvention ? ​ Le projet se déroule sur 2 années scolaires et se décompose en 3 temps : l'écoute, l'information et le débat dans un premier temps, le ramassage de déchets sauvages de proximité dans un second temps et un troisième temps de débriefing et d'analyse. ​ L'association est composée de 4 salariés dotés d’une expérience solide (le président, Alexandre Monier, est animateur de la Fresque du Climat) et d'un réseau de 1000 bénévoles. Concernant les résultats attendus (par an) : 1350 enfants sensibilisés / 2700 enfants maîtrisent le tri / 5400 marseillais sur 2 ans (familles concernées). ​ 👉 Ce projet est suivi par notre administratrice @Vanessa MENDEZ, personnalité qualifiée dans le domaine de l’action sociale et directrice adjointe de la Chaire UNESCO pour la paix économique, qui a remis symboliquement un chèque de 7000€ aux équipes de ce beau projet à Marseille le 13 novembre 2023. (mettre photo de la remise de chèques) Elle a également participé à un atelier avec des maternelles. Ce fut finalement assez simple. Dans un premier temps, nous avons analysé nos besoins. Puis, on a rempli le formulaire de subvention que nous a fourni la fondation. Il nous a fallu, ensuite, rédiger notre projet. Enfin, nous avons fourni les documents administratifs propres à l’association (Statut, PV assemblée générale, budgets). Stéphane Boyer, président de l'ASTI 71.

  • La Fondation Maison Colin Seguin octroie une subvention pour soutenir l'association La Ribambelle.

    La Ribambelle, un coup de cœur de la Fondation Maison Colin Seguin La Fondation Maison Colin Seguin, a remis un chèque de 12000 euros à La Ribambelle , une association qui sauve d'une mort certaine des enfants malgaches atteints de cardiopathie, une maladie du cœur caractérisée par une malformation cardiaque présente à la naissance. C’est, avec l’ASTI 71, l’une des toutes premières associations soutenues financièrement par la Fondation Maison Colin, créée au printemps 2021. Un coup de cœur. Depuis 1997, l’association La Ribambelle sauve d'une mort certaine des enfants malgaches atteints de cardiopathie, une maladie du cœur caractérisée par une malformation cardiaque présente à la naissance. En les acheminant jusqu'en France pour y être opérés par des professionnels de santé, puis en les accueillant le temps de leur séjour de convalescence, ses membres leur redonnent le sourire, leur permettent de rentrer en pleine forme dans leur famille et, surtout, de vivre sans épée de Damoclès au-dessus de la tête. De type « loi de 1901 », La Ribambelle est entièrement portée et animée par des bénévoles. Basée à Marseille, elle accueille et soigne en France des enfants originaires de Madagascar qui ne peuvent être soignés dans leur pays faute de moyens et d’infrastructures médicales idoines. Depuis sa création, La Ribambelle a supporté l’opération de plus de 150 enfants. Elle travaille en relation avec une équipe médicale sur place pour sélectionner les cas donnant les meilleures chances de réussite. Concrètement, que fait cette association ? Le dépistage des enfants cardiaques est effectué deux fois par an par des cardiologues de l’île de la Réunion. Ces spécialistes sont accueillis à Tana par l’antenne locale de La Chaîne De L’Espoir. Ils établissent ensemble le bilan cardiaque des enfants. Lorsqu’un enfant nécessite une intervention chirurgicale, son dossier est transmis à l’équipe médicale de La Ribambelle et le Docteur Patrick Joly, président de l’association, valide le transfert de l’enfant à Marseille. Le dossier administratif comportant toutes les autorisations familiales et administratives est établi à Tana par Le Dr Nivo Ramanonjisoa de La Chaîne de L’Espoir. Le voyage de l’enfant (aller et retour) est financé par La Ribambelle. Il se fait en coopération avec l’association Aviation Sans Frontières qui met à sa disposition gratuitement des accompagnateurs bénévoles. A Marseille, l’enfant est confié à une famille d’accueil bénévole qui l’hébergera et s’occupera de lui durant tout son séjour. A son retour à Madagascar, l’enfant est suivi par l’équipe médicale de La Chaîne de L’Espoir.

  • Entretien avec Sébastien Carlet, président du RISE-FESTIVAL.

    Rencontre avec Sébastien Charlet, président de l'association Rise-Festival que soutient La Fondation Maison Colin Seguin. Afin de promouvoir de bonnes pratiques et une prise de conscience salutaire, la Fondation Maison Colin Seguin a octroyé une aide de 4 000 euros au RISE-FESTIVAL, un festival de courts-métrages dédiés à la pêche à la mouche visant à sensibiliser à la nécessaire protection des milieux naturels notamment aquatiques. En 2023, le RISE-FESTIVAL investira de nouveau les salles obscures des cinémas français. En un peu plus de dix ans, ce festival a obtenu une reconnaissance nationale. Grâce à la mise en place de partenariats et à l’engagement de bénévoles impliqués, il est même devenu international puisqu’il se déploie, en plus de la France, en Belgique et en Suisse. La Fondation Maison Colin Seguin a fait le choix de prendre part à cette aventure humaine en la soutenant financièrement. Pour la mettre en perspective, nous avons demandé à Sébastien Carlet, l’actuel président du RISE-FESTIVAL, de nous en parler. Sébastien Charlet, qu’est-ce exactement que le RISE-FESTIVAL ? C’est un festival de cinéma conçu pour promouvoir et diffuser des courts-métrages parlant de pêche à la mouche. Son origine est néo-zélandaise. A la base, c’est « Gin Clear Media », une structure de Nouvelle-Zélande qui a organisé le tout premier festival au monde regroupant des films de pêche à la mouche. La toute première projection en France du RISE-FESTIVAL a eu lieu au Puy-en-Velay, il y a dix ans, grâce à Pierre Monatte, un Auvergnat qui avait pris contact avec « Gin Clear Media », en leur adressant un courriel. Ça a été un incroyable succès. Malgré une programmation cent pour cent anglophone, origines du RISE-FESTIVAL obligent. Comme ça a bien marché, le RISE-FESTIVAL a pris son envol, celui-ci n’a fait que se développer durant les cinq années qui ont suivi cette session inaugurale. Puis, pour des raisons sur lesquelles il n’est pas nécessaire de s’attarder, il a fallu, pour continuer, opérer un retour aux sources. Les fondements associatifs initiaux ont été réaffirmés, une nouvelle équipe de bénévoles unis par les mêmes idéaux et les mêmes passions a pris en mains les destinées du RISE-FESTIVAL. C’est à ce moment-là que j’ai intégré l’organisation du Festival. Pouvez-vous vous présenter brièvement et nous dire ce qui vous a conduit à vous impliquer dans l’organisation du RISE-FESTIVAL au point d’en devenir le président ? J’ai 38 ans. Aujourd’hui, je vis et travaille à Dijon, en Bourgogne Franche-Comté. Mais je suis originaire de Haute-Loire, où se trouve justement Le Puy-en-Velay. J’ai connu Pierre Monatte là-bas, au collège. Il était venu présenter l’art de pêcher à la mouche. Puis la vie nous a séparés. Et nous avons mené nos barques respectives. Quand j’ai appris qu’il organisait un festival au Puy-en-Velay, je m’y suis rendu. Cela m’a tellement plus que je n’en ai manqué aucun par la suite. Les films étaient vraiment sympas. D’autant plus sympas que projetés sur grand écran. On faisait de super rencontres et puis on se sentait bien, regonflés à bloc en repartant. En 2019, Pierre Monatte, avec qui les liens s’étaient resserrés par l’intermédiaire du RISE-FESTIVAL, m’a fait part de son souhait de prendre du recul, de voir une nouvelle équipe reprendre la suite, bref de passer le relais. La transmission – d’une passion, d’un art de bien faire les choses – étant toujours en arrière-fond avec le RISE-FESTIVAL (et la pêche à la mouche), j’ai assez naturellement intégré l’équipe des organisateurs et c’est comme ça qu’aujourd’hui je me retrouve à la tête de l’association. Quels sont les objectifs du RISE-FESTIVAL ? A qui s’adresse-t-il ? Au départ, vous l’avez compris, le RISE-FESTIVAL visait surtout à rassembler les plus beaux films de pêche à la mouche, pour organiser une projection cinématographique significative. Il vise de plus en plus à sensibiliser à la nécessaire protection des milieux naturels dans lesquels évoluent les pêcheurs, notamment les milieux aquatiques. Pierre Monatte dirait qu’il s’agit d’ « éduquer au travers d’images des plus belles rivières et des plus beaux poissons du monde dans l’espoir utopique que nos rivières préférées puissent un jour retrouver leur lustre d’antan ». C’est d’ailleurs pour cela que l’essentiel des films portent désormais sur la pêche à la mouche, mais aussi la qualité de l’eau et, bien sûr, le « no kill », le refus de la mise à mort du poisson - une pratique développée par les pêcheurs sportifs américains au cours du XXe siècle d'abord pour les salmonidés, puis pour d'autres espèces, de plus en plus utilisée en Europe, notamment dans les zones polluées où la consommation des poissons est interdite ou déconseillée. Un autre objectif du RISE-FESTIVAL, maintenant, qui rejoint le précédent, est de sensibiliser les jeunes générations au respect de la nature et des poissons. Parce qu’il poursuit tous ces objectifs à la fois, il s’adresse à des publics très variés : les passionnés de pêche à la mouche, les amateurs confirmés de cette pratique, les néo-amateurs, ceux qui pourraient le devenir : leurs compagnes, compagnons et amis. Il s’adresse aussi aux amateurs de cinéma tout court. De 7 à 77 ans, comme dit la chanson. En fait, il s’adresse à tous les gens curieux. Des gens qu’on espère à la fois faire rêver, en montrant ce que c’est que pêcher à la mouche, et sensibiliser à la fragilité des milieux. Quels sont les ressources du RISE-FESTIVAL ? Elles sont avant tout humaines. En fait, on essaye de faire en sorte que ça ne coûte rien, pour conserver de quoi financer la réalisation de courts-métrages. On y arrive en faisant appel à des organisateurs locaux, qui sollicitent leurs réseaux. Je pense à quelqu’un comme Éric Bouteiller, le propriétaire d’un réservoir de pêche à côté de Saulieu, L’Ephémère de Bourgogne . Depuis 2020, il organise des sessions du RISE-FESTIVAL en Saône-et-Loire (au Multiplexe de Chalon-sur-Saône) ou en Côte-d’Or (au Cinéma Étoile Saulieu). Il réserve les cinémas, s’occupe de la logistique comme de la communication et bat le rappel pour les remplir au bon moment. A chaque fois, nous percevons intégralement le produit de la billetterie et celui-ci vient abonder le fonds de financement de courts-métrages que l’on programmera lors des sessions du RISE-FESTIVAL de l’année suivante. En dehors de ça, nous avons quelques partenariats avec des magasins et marques de pêche, agences de voyages, blogs et revues halieutiques. Et aussi, mais plus indirectement, avec des collectivités. Je pense à une communauté de communes qui aide notre organisateur local à Montbrison. Nous avons aussi pu compter cette année sur le concours de la Fondation Maison Colin Seguin. Dans tous les cas, l’argent collecté est, en dehors d’une petite rétrocession à la structure néo-zélandaise dont je vous parlais tout à l’heure, entièrement consacré au financement de courts-métrages. Le but étant d’atteindre les objectifs que j’évoquais il y a quelques instants. Comment avez-vous connu la Fondation Maison Colin Seguin ? Grâce à Pierre Portmann, un pilier de l’association, qui a longtemps permis au RISE-FESTIVAL de prendre ses quartiers au sein de la capitale bourguignonne, Dijon. Plus exactement au cinéma d’art et d’essai indépendant Eldorado . Il en avait entendu parler via des amis qui lui avaient conseillé, la Fondation ayant une très bonne réputation en Bourgogne Franche-Comté, de la solliciter. Ce qu’il a fait. Avec succès puisque celle-ci a décidé de nous soutenir. Quelles ont été ses démarches pour demander une subvention ? Avez-vous obtenu les fonds souhaités rapidement ? Il a contacté l’animateur de la fondation à un numéro de téléphone qu’on lui avait donné. La personne qu’il a eu au bout du fil lui a adressé dans la foulée un dossier de demande de subvention. Pierre l’a complété et retourné. Il a attendu le comité d’attribution de subventions, qui avait lieu dans l’été. Deux jours plus tard, quelqu’un l’a rappelé pour lui faire part de la bonne nouvelle et, à la rentrée, les fonds étaient versés. Qu’allez-vous accomplir avec cette subvention ? On va financer la réalisation de courts-métrages. On va même essayer de financer de plus en plus des courts-métrages à la fois engagés sur le fond et artistiques sur la forme, à l’instar d’ ADN – L’histoire d’une goutte d’eau , un immense succès auprès de notre public et qui, à en croire des cinéphiles, aurait pu concourir en raison de sa qualité au Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand ou, encore, celui de Lille. Quelles conditions faut-il remplir pour espérer voir son film projeté dans le cadre du RISE-FESTIVAL ? Il faut d’abord que le film ne provienne pas d’un réseau de distribution commerciale. Le film doit ensuite être libre de droit, produit par un ou des indépendants. Il doit aussi ne pas avoir fait l’objet d’une diffusion auparavant. Il doit, enfin, mais est-ce besoin de le dire ?, concerner la pêche à la mouche. Les films doivent-ils nécessairement être français ? Non. D’ailleurs, ils proviennent d’un peu partout sur la planète. Du moment qu’ils ne sont pas publicitaires, ils peuvent venir de n’importe où. Combien de temps dure une session du RISE-FESTIVAL ? En gros, une session, c’est deux heures de projections. 8 films qu’on appelle, en raison de leur format court, des « courts-métrages ». Combien y -a-t-il de sessions du RISE-FESTIVAL chaque année ? En 2022, il y en a eu une vingtaine. Un peu partout en France, en Belgique et en Suisse. Idem en 2023. Il y aura même une date de plus en Suisse, à Fribourg, dans le canton du même nom. Jusqu’ici, il n’y en avait qu’une à La Chaux-de-Fonds, près de la frontière franco-suisse. Quel lien envisagez-vous entre votre organisation et la fondation Maison Colin Seguin ? Nous souhaitons un lien sur le long terme, financier bien sûr, mais aussi, et surtout, humain. Qu’on s’intéresse à ce que nous faisons comme le fait la Fondation Maison Colin Seguin, c’est très motivant pour l’ensemble des organisateurs bénévoles du RISE-FESTIVAL. Surtout dans cette période post-pandémie, qui a vu fondre comme neige au soleil les bonnes volontés, ce que regrettent beaucoup d’associations françaises, qui en font hélas les frais. Conseilleriez-vous à d’autres associations de contacter la fondation et pourquoi ? Bien sûr. D’abord parce que l’aide financière est appréciable à présent que les financements publics s’amenuisent. Mais aussi parce qu’on se sent écouté et, quelque part, encouragés à continuer. Sébastien Carlet, président du RISE-FESTIVAL

  • La Fondation Maison Colin Seguin octroie une subvention pour soutenir l'association Jardin des 7 Sens.

    Pour que les aidants puissent vraiment bénéficier d’un droit au répit, la Fondation Maison Colin Seguin soutient le Jardin des 7 Sens. La Fondation Maison Colin Seguin, a remis un chèque de 9000 euros au Jardin des 7 sens , une association qui permet aux personnes handicapées psychiques ou souffrant de troubles du spectre autistique, de bénéficier d'un droit au répit. En 2022, la Fondation Maison Colin Seguin a fait le choix de soutenir le Jardin des 7 sens, une association gérant un lieu accueillant à Saint-Martin-la-Patrouille (71), des enfants et des adultes en situation de handicap à l’année, mais aussi pour des weekends ou des vacances répit. ​ Créé par la loi d’adaptation de la société au vieillissement , entrée en vigueur le 1er janvier 2016, le « droit au répit » permet aux aidants des personnes âgées en perte d’autonomie ou des personnes atteintes de handicap de prendre du repos dans leur activité d’accompagnement. En théorie du moins. En effet, les lieux d’exercer ce droit manquent. Et si les promesses des candidats sont légion à chaque campagne présidentielle depuis presque vingt ans, rien ne change vraiment. ​ Si changement il y a, ce n’est en général pas de l’Etat qu’il vient mais des autorités publiques locales ou, plus sûrement encore, d’initiatives privées. Plus exactement de ce que l’on appelle habituellement la « société civile » (associations, entreprises, fondations, citoyens « ordinaires », etc). ​ Un exemple ? En Saône-et-Loire, c’est cette société civile qui a permis à un lieu devenu essentiel pour les aidants d’enfants ou d’adolescents atteints d’un trouble du développement d'origine neurologique ou handicapés mentaux, le Jardin des 7 Sens, de voir le jour. Sans l’union des forces que le projet de personnes sensibilisées au handicap et très motivées a favorisée, il n’y aurait en tout cas pas eu grand-chose à Saint-Martin-La-Patrouille, le long de la route départementale reliant Joncy à Saint-Bonnet-de-Joux. ​ Une aventure humaine débutée en 2015 ​ A l’origine du Jardin des 7 Sens, en 2015, il y a des femmes et des hommes sincèrement préoccupés par le sort de de toutes ces personnes demeurant souvent invisibles que sont les aidants et qui veulent venir en aide à des familles au bord du « burn-out », consumées de l’intérieur par la contradiction patente entre les discours et l’inertie des pouvoirs publics. ​ Ces femmes et ces hommes ont constaté un besoin de certaines familles de trouver un lieu ressource qui serait pour elles adapté aux besoins de leur proche concerné par le handicap, et plus particulièrement un lieu ressource leur permettant de bénéficier d’un peu de répit les weekends et durant les vacances (scolaires). A partir de là, ils ont élaboré un projet associatif. Un projet à destination des enfants, des adolescents et des « adultes handicapés sans solution », terme qui permet de recouvrir d’un voile pudique les « personnes présentant des troubles autistiques », mais aussi des « personnes en situation de handicap (mental ou physique) » dont les pouvoirs publics ne savent trop que faire. Les femmes et les hommes qui ont conçu ce projet étaient depuis longtemps sensibilisées au handicap. Pendant 25 années, elles ont en effet exercé dans différentes institutions, notamment dans le secteur du handicap et des personnes âgées. Thierry Veaux, le propriétaire des lieux qui a gracieusement mis à disposition dudit projet parcelles de terrain et locaux, et « sans qui rien n’aurait été possible » selon l’actuelle directrice du Jardin des 7 Sens (Annie Bouckaert), est quant à lui artisan en espaces verts et bâtiment. Devenu président de l’association forte de 110 adhérents – dont 20 bénévoles de choc – qui permettent aujourd’hui au Jardin des 7 sens de tourner, il transmet son savoir aux pensionnaires du lieu qui le souhaitent. Un projet fédérateur Était-ce un bon projet ? Ce qui est sûr, c’est qu’il a convaincu beaucoup d’acteurs de le soutenir. Car celui-ci ne repose pas « que » sur un réseau de bénévoles impliqués et d’associations non moins impliquées (à l’instar de Système Bis ) ou de « clubs services » (comme le Rotary ou le Kiwanis Club). En effet, le Jardin des 7 Sens a su fédérer autour de lui des collectivités publiques (les communes de Joncy et Saint-Martine-la-Patrouille, le SIRTOM de Cluny ou le Conseil départemental de Saône-et-Loire qui lui a délivré en 2017 un agrément pour le fonctionnement d’une structure expérimentale d’« Accueil Thérapeutique Educatif et de Loisirs »), des professions libérales de la santé (médecins, pharmacies, cabinets médicaux) et, aussi, de la Fondation Maison Colin Seguin. ​ Sollicitée par Annie Bouckaert en juin 2022, la Fondation Maison Colin Seguin a en effet octroyé dès le mois de juillet suivant une subvention de 9 000 euros au Jardin des 7 Sens pour favoriser l’accueil d’enfants issus de familles modestes et renouveler des équipements de locomotion. Une aide bienvenue, qui a permis à l’association d’acquérir un véhicule dès la rentrée 2022, lui permettra de soulager des aidants durant toute l’année 2023 et, ainsi, de donner du sens à la notion de « droit au répit ».

bottom of page